Suite au meurtre de Gilles Derlyn, commerçant villeurbannais, qui ressemble davantage à un règlement de comptes qu’autre chose d’après les enquêteurs, l’élue villeurbannaise candidate aux législatives de 2017 assure que “la municipalité tout comme le Gouvernement ont relégué la sécurité au rôle de figurant et n’en ont jamais fait une priorité”.
“Il n'est pas question que nos concitoyens vivent dans la peur", déclare Emmanuelle Haziza, qui trouve "inacceptable" que "des personnes meurent assassinées publiquement dans nos rues".
Pour rappel, un commerçant villeurbannais a été assassiné le 22 octobre au soir, devant son épicerie. Il avait été mis en examen deux jours plus tôt pour "meurtre en bande organisée". Ce meurtre s’inscrirait ainsi dans le contexte de la fusillade du 7 février 2016, où deux frères d’une vingtaine d’années avaient trouvé la mort.
La conseillère municipale a réaffirmé son soutien aux familles des victimes, mais elle "rappelle que la présomption d'innocence est sacrée dans notre Etat de droit et qu'aucune justice privée n'a droit de cité sur notre commune".
Emmanuelle Haziza dénonce le fait que la municipalité refuse toujours la mise en place de caméras vidéo, "alors que beaucoup de municipalités ont fait ce choix". "Le budget de sécurité est inférieur à 1%", selon la conseillère municipale.
Des mesures concrètes proposées dès novembre
"On assiste à une recrudescence des violences à Villeurbanne", précise-t-elle. "Nous ne souhaitons pas que la paix sociale, propre à Villeurbanne, s’étiole", continue-t-elle.
"L’ouverture de la permanence de campagne aura lieu en novembre, ce sera l’occasion de présenter des mesures concrètes", affirme la candidate aux législatives.