À la métropole comme à Lyon, les candidats de la droite peinent à s’imposer dans le dialogue par médias interposés entre Gérard Collomb et David Kimelfeld. Les espoirs d’hier sont devenus les craintes d’aujourd’hui.
Les divisions du camp En Marche auraient dû ouvrir le champ des possibles à une droite lyonnaise en déconfiture permanente depuis 2001. Les divisions de la majorité sortante les avaient alors fait perdre. Près de vingt ans plus tard et à trois mois du premier tour des municipales, les mêmes causes ne semblent pas produire les mêmes effets. À la ville comme à la métropole, les candidats LR sont cantonnés aux seconds rôles d’un long-métrage qui met à l’affiche le duel que se livrent Gérard Collomb et David Kimelfeld avec les écologistes en arbitre. Les partenaires habituels de la droite se sont détournés d’eux : les centristes les jugent trop à droite et le parti démocrate chrétien pas assez. En politique, il est de coutume de dire que la force va à la force. Ce théorème exclurait ici Les Républicains du match.Il vous reste 78 % de l'article à lire.
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