Indigné par les propos de Laurent Wauquiez, le député LREM du Rhône, Bruno Bonnell, a également déclaré entant que directeur du conseil d'administration de l'EM Lyon qu'aucune enquête interne ne serait menée au sein de l'école pour savoir de quel appareil provient l'enregistrement effectué à l'insu de Laurent Wauquiez.
L'épisode de la diffusion par l'émission Quotidien de deux enregistrements de Laurent Wauquiez lors d'un cours à l'EM Lyon peut-elle nuire à la réputation de l'école quant à l'engagement de "confidentialité" des propos tenus par les intervenants ? Une crainte susceptible d'apparaître chez le directeur général de l'EM Lyon, Bernard Belletante, selon une lettre consultée par Franceinfo. "Enregistrer une personnalité sans l’en informer n’est pas une valeur early maker [des femmes et des hommes reliés au monde, acteurs de la transformation]. Je note que cette absence d’éthique est par ailleurs un comportement illégal, contraire à notre règlement intérieur s’il s’agit d’un participant" écrit-il notamment.
Pas de sanction selon Bruno Bonnell
Un "comportement illégal" et "contraire" au règlement intérieur de l'école, mais qui n'aboutirait "certainement pas"' à une enquête interne pour connaître la provenance de l'enregistrement, cette fois selon le directeur du conseil d'administration de l'EM Lyon, le député macroniste du Rhône Bruno Bonnell. "Il est dommage que dans un cours électif qui était fait pour inspirer des élèves et leur apporter une discussion avec un homme politique qui devait les faire s’élever dans le débat, on en soit réduit à faire un discours complètement politisé. Il est tombé dans une tribunette politique qui a ramené le débat à un niveau pas très glorieux. On ne va pas lancer de chasse aux sorcières, on ne va pas chercher qui est responsable de cette fuite, on ne va pas mettre de sanction car tout cela me paraît dérisoire par rapport à l’ampleur des propos qui ont été tenus" a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.