Alors que sa place de président des Républicains semblait menacée ces dernières heures, Laurent Wauquiez figure toujours dans l'organigramme du parti après la réorganisation opérée par François Fillon.
Depuis dimanche soir, Laurent Wauquiez, président par intérim des Républicains, était en sursis. La victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre ouvrait la voie à une réorganisation du parti.Et les spéculations sont allées bon train. Elles excluaient toutes ou presque Laurent Wauquiez de la direction des Républicains. Mais ce mardi soir, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, figure toujours à la tête du parti. Dans la nouvelle organisation qui répond à la promesse de rassemblement, il incarne les Sarkozystes. Chose qui n'est pas pour déplaire à Laurent Wauquiez qui dès le soir du premier tour s'est posé en héritier de l'ancien Président de la République.
Le député de la Haute-Loire retrouve, ce mardi soir, le poste de premier vice-président qu'il occupait avant que Nicolas Sarkozy se lance dans la campagne des primaires. À la tête du parti, il sera encadré par deux fillonistes Bernard Accoyer, député-maire d'Annecy-le-Vieux et désormais secrétaire général des Républicains, et Isabelle Le Callenec, députée d'Ille-et-Vilaine.
Se sentant sur un siège éjectable, Laurent Wauquiez avait distillé quelques petites phrases en direction de François Fillon pour signifier qu'il se battrait pour son poste. Le président de région avait expliqué, au Figaro, que "couper des têtes serait une violence inutile. En me virant, il s'achèterait gratuitement un opposant". "François Fillon est un colosse aux pieds d'argile. Avec son projet, il va se faire tirer dessus à la sulfateuse", avait-il ajouté. L'Express rapportait aussi cette mise en garde : "Je sais aussi écrire une autre histoire et ce ne sera pas la même, ni pour moi, ni pour François Fillon. S'il entre dans la violence dès le premier jour, il ne doit pas s'attendre à recevoir des fleurs tous les jours".
Et la tête, alouette...
'Couper des têtes serait une violence inutile. En me virant, il s'achèterait gratuitement un opposant. François Fillon est un colosse aux pieds d'argile. Avec son projet, il va se faire tirer dessus à la sulfateuse'.Voilà des propos bien menaçants. Tous ceux qui ont approché Laurent Wauquiez ont pu constater sa violence et son autoritarisme débordants. On ne devrait confier aucune responsabilité politique à une personne aussi violente. Cette primaire a montré que Wauquiez était une girouette prête à bouffer à tous les râteliers pour sauver sa tête. Cela ne m'étonnerait pas qu'il aille jusqu'à l'extrême droite si la soupe est meilleure un jour là bas.
Lui qui voulait rester président se bouffe une rétrogradation ouverte, mais son ambition mérite bien une petite humiliation publique!
Guidoline : rien de plus à dire, merci ! Je lui souhaite un destin à la Jean François Copé.