À la recherche d’alliés de second tour, Gérard Collomb pourrait trouver en François-Noël Buffet un allié de circonstance. Comme en 2001, pour son premier mandat. Une manière de boucler la boucle…
À trois mois des élections métropolitaines et municipales, Gérard Collomb s’engage dans sa campagne avec une assurance toute relative. Sa notoriété et l’étiquette LREM le placent largement devant la meute de ses challengers, autour de 30 %. Cette réalité statistique en masque une autre. Gérard Collomb est atteint du syndrome LREM, un parti d’élection à un tour. Mais, en mars, les électeurs sont appelés aux urnes deux fois. Et les réserves de voix pour le second tour sont minces, en raison du schisme avec David Kimelfeld. “Si les deuxièmes tours se jouent à deux listes, on a besoin d’alliés. Mais comme il y aura de nombreuses triangulaires…”, tenterait bien un conseiller métropolitain qui soutient Gérard Collomb. La présence d’une prime majoritaire n’incite toutefois pas l’équipe de campagne du maire de Lyon au passage en force. Une erreur d’appréciation et c’est une poignée de conseillers métropolitains qui s’envolent. “Gérard Collomb veut absolument être président de la métropole. C’est son dernier mandat. Pour gagner, il sera prêt à lâcher beaucoup”, note un candidat LR qui pourrait rédiger une offre.Il vous reste 77 % de l'article à lire.
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