Et si l’implosion de la Nupes se faisait ressentir à Lyon ?

Ou plutôt par l’absence d’une qualification “terroriste” de l’organisation palestinienne. Les autres composantes de l’union de la gauche, bâtie pour les législatives de 2022, n’ont pas eu ces pudeurs de gazelle tout en parvenant à dénoncer la brutalité de la réponse israélienne et notamment les bombardements et le siège de Gaza.

Le parti communiste s’est d’abord retiré, imité par les écologistes et le PS. À Lyon, les oppositions de droite et du centre accolent souvent aux majorités écologistes le mot Nupes, une manière de les lier aux nombreuses polémiques qui accompagnent l’union de la gauche depuis deux ans.

L’éclatement de l’alliance à Paris pourrait cependant ne pas être suivi de répliques locales. “Pour les législatives, la force centrale de l’accord était La France insoumise. Ils étaient en position de force et ont créé l’union autour d’eux. À Lyon, à la Ville comme à la Métropole, ils ne sont qu’un partenaire assez minoritaire. Ils n’ont pas la possibilité de nous le faire payer. La fin de la Nupes n’aura pas de conséquence. Et pour 2026, ça ne changera pas grand-chose”, veut croire un cadre écolo.

Localement, c’est plutôt l’hégémonie des écologistes qui exaspère le plus leurs partenaires qui ne cachent pas leur envie de faire listes séparées au premier tour.