Ce vendredi matin, Florian Philippot était l’invité de Sud Radio. Au micro de Christophe Bordet, le vice-président du Front national est revenu sur l’actualité, de la loi sur le tabac au dernier sondage catastrophique pour François Hollande en passant par la menace de sanction de près de 10 milliards de dollars pour BNP Paribas et évidemment les résultats de son parti lors des européennes.
Le 17 juin prochain, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine présentera les grands axes de sa future loi anti-tabac. Parmi les mesures évoquées, l’interdiction de la cigarette électronique dans les lieux publics. Pour le vice-président du Front national, la cigarette électronique peut être un moyen pour certains d’arrêter le tabac. Il voit donc dans son bannissement de l’espace public un risque pour les "vapoteurs" de repasser à la cigarette : "En termes de santé publique il peut y avoir des mesures contreproductives et celle-ci peut en être une".
La France, caniche de Washington
Autre point d’actualité, la banque BNP Paribas pourrait écoper d’une amende flirtant avec les 10 milliards de dollars pour avoir violé l’embargo bancaire vers contre Cuba, l’Iran, le Soudan et la Libye. Pour Florian Philippot c’est dans les sphères politiques que des négociations doivent désormais être menées : "C'est aussi à l’État français de se faire entendre. À force de jouer les caniches de Washington, nous n'avons plus les moyens d'agir. Nous ne sommes plus en situation de dire non."
"Hollande s'approche du record de Copé"
Sur le plan de la politique intérieur, un sondage très récent affirme que seulement 3% des Français souhaiteraient voir François Hollande de nouveau se présenter pour la présidentielle de 2017. "Il s'approche du record de Jean-François Copé, monsieur 1%", raille Florian Philippot qui s’interroge : "3% ? Quelle légitimité a Hollande? Que voulez-vous qu'il fasse? Même au niveau international, Hollande n'est plus écouté". Pour lui, la seule alternative est la dissolution de l’Assemblée nationale. "S'il y avait un groupe très important de députés patriotes à l'Assemblée nationale, ça changerait tout", glisse le vice-président du parti frontiste. Et pourquoi pas la démission du président de la République ? "S'il veut démissionner, on ne dira rien, nous n'en serons pas peinés".
Au lendemain des manifestations en réaction au score du Front national aux européennes, Florian Philippot relève que "les manifestants étaient peu nombreux". "La république a gagné", tonne-t-il,soulignant que "les jeunes votent pour le FN. Nous sommes un mouvement d'avenir". Le vice-président du parti de Marine Le Pen voit même dans le vote de dimanche "un cri d'amour pour la France"
Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Florian Philippot sur Sud Radio et notamment sa réaction à la petite polémique qui a suivi la fête du Front national après sa victoire aux européennes, comparée à l'épisode du Fouquet's de Nicolas Sarkozy.
L’Issep, nouveau théâtre des marionnistes 
un article fort clair !