Invité de Sud Radio ce mercredi, le député écologiste François de Rugy est revenu sur l’évacuation des camps de migrants à Calais, débutée ce matin. Le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a également commenté la déclaration du ministre allemand des Finances, qui qualifie le FN de “parti extrémiste et fasciste”.
Ce mercredi, François de Rugy, député de Loire-Atlantique et coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, était l’invité politique de Sud Radio. En début de matinée, l’évacuation de camps de migrants a commencé à Calais. Une opération qui rappelle le démontage de la “jungle” de Calais il y a quelques années, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Une large frange de la gauche avait alors vivement critiqué cette action. "Je me suis toujours gardé de faire des déclarations à l’emporte-pièce, parce qu’ils sont très complexes", affirme le député écologiste, qui concède que "la population de Calais peut avoir un sentiment légitime de ras-le-bol".
"Tout n'est pas blanc ou noir, affirme-t-il. Il faut être assez clair, assez ferme, on ne peut pas s’installer où on veut." L’élu reconnaît qu'"il n’y a pas de solution miracle". "Je défends comme beaucoup de Français le droit d’asile. Les migrants doivent pouvoir faire valoir leurs droits", appuie-t-il en jugeant qu’il faut toutefois "réussir à réguler les flux migratoires".
Mais faut-il voir dans cette évacuation l’empreinte de Manuel Valls ? "Il a été ministre de l’Intérieur, alors il connaît bien ces sujets-là. Depuis qu'il est Premier ministre, Manuel Valls s'est concentré sur les problèmes économiques et sociaux, et il a eu raison. Il n’a pas cherché à continuer à être ministre de l’Intérieur", commente François de Rugy.
FN : “Nous jugerons à l’œuvre”
Au sujet des élections européennes qui ont placé le Front national en tête, le ministre allemand des Finances a dit qu’il s’agissait d’un parti "extrémiste et fasciste". Pour le député écologiste, "il est évident que le FN est un parti extrémiste". "Mais il faut éviter la surenchère des mots. Il faut éviter les discours moralisateurs ou diabolisateurs", temporise l’élu, qui soutient combattre le Front national. "Un certain nombre de mairies est désormais géré par le Front national et nous les jugerons à l’œuvre. Ce n'est pas la peine de commencer à agiter l'épouvantail nazi ou autre."
Sur le volet de l'action politique européenne, François de Rugy exhorte les dirigeants européens à ne pas rester "aveugles et sourds face au vote de dimanche". "Ils devraient faire preuve d’une certaine modestie, d’un certain réalisme et d’un certain pragmatisme. Évidemment, il ne s’agit pas de dire que demain on rase gratis et faire comme si on n’avait pas des problèmes à régler, mais il ne faut pas rester dans le statu quo. Si on continue de faire comme on a fait, il ne faudra pas s’étonner de voir des résultats comme dimanche dernier".
EELV n'a plus d'autre issue que l'insulte pour faire semblant de bouger encore?
Tous ces hommes politiques de quelques partis que ce soit ne savent plus quoi dire pour contrer le FN. A chaque élection nous avons les mêmes propos. A chaque élection les partis se retrouvent devant la montée du FN. Au lieu de pavoiser ou de parler ; bosser. La délinquance est au plus mal malgré les chiffres que l'on veut bien nous donner. Le chômage ne va pas. Le pouvoir d'achat des français à baisser. Les retraites n'augmentent pas. Les impôts augmentent. Le social nous tue.
On est toujours 'l'extremiste de quelqu'un'! Par exemple, je considère EELV comme un Parti extremiste!Particulièrement dans le 'sociétal', dans sa volonté de, déconstruire' tous les répères, faire de l'exception, la règle, détruire la France (en l'explosant à la fois dans le régionalisme, le communautarisme, en la disolvant dans 'L'Europe des Landers'), donner la France aux étrangers! En bouzillant la filière nucléaire, en défigurant nos paysages avec des éoliennes chères et inutiles,etc...