En concurrence avec Alexandre Vincendet pour être le candidat de la droite à la présidence de la métropole, François-Noël Buffet oppose son profil plus rassembleur, une rondeur sénatoriale et la carte de l’expérience. Le sénateur des Républicains se garde d’ailleurs bien d’égratigner Gérard Collomb. En revanche, il verdit son discours et propose une ligne E du métro qui irait jusqu’à Saint-Exupéry.
Lyon Capitale : Vous avez déjà été candidat à deux reprises à la présidence de la métropole. Deux fois vous avez été battu par Gérard Collomb alors que vous étiez censé être majoritaire. Qu’est-ce qui vous permet de penser que vos pairs qui se sont détournés de vous ne le referont pas en 2020 ? François-Noël Buffet : En 2001 et 2014, le mode de scrutin le permettait. En 2020, les conseillers métropolitains seront élus au suffrage universel direct. Les accords de couloir ne permettront plus d’inverser le choix des électeurs. J’ai été vice-président de la métropole, maire d’une commune et je suis parlementaire. J’ai l’expérience et l’envie de porter un projet pour ce territoire. En tant que sénateur, j’ai développé un lien de travail avec les élus. Dans la majorité, ils sont à la fin d’un cycle. Les difficultés relationnelles entre Gérard Collomb et David Kimelfeld constituent aussi un élément nouveau.Il vous reste 89 % de l'article à lire.
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