Le ministre pourrait être de retour à Lyon d'ici 24h à 48h. Quant au retour à son poste de maire de Lyon, cela va prendre “un peu de temps” pour des raisons de “délais légaux”, a affirmé Gérard Collomb.
Dans une interview accordée au journal Le Progrès, Gérard Collomb annonce qu'il pourrait revenir à Lyon dès ce mercredi. “Si un successeur est trouvé dans la nuit de ce mardi à mercredi, je lui aurai passé les pouvoirs au ministère de l'Intérieur et, oui, je pourrai revenir à Lyon. S'il faut attendre 24 heures ou 48 heures pour des raisons techniques, je serai au conseil des ministres, car j'assurerai la continuité de ce ministère, qui ne peut rester vacant”, a déclaré celui que l'on peut désormais appeler ancien ministre de l’Intérieur. De son côté, Georges Képénékian aurait déjà envoyé sa lettre de démission pour laisser la place le plus rapidement possible à Gérard Collomb.
Ce dernier affirme par ailleurs que sa décision est actée et qu'il a “expliqué au président que les Français et les Lyonnais avaient besoin que les choses soient claires”. Son départ ne signifierait pas une rupture avec Emmanuel Macron, selon l'ancien (et futur) maire de Lyon : “Non, nous avons toujours eu et nous aurons toujours des discussions franches. Il n'y a pas eu d'incompréhension. Depuis que nous travaillons ensemble, je suis resté à ma place. Il a compris mon engagement et mon attachement pour Lyon.” “Je vais retrouver Lyon avec un immense plaisir. Chaque fois que je m'en éloigne, je me rends compte de l'immense beauté de cette métropole et de l'attrait qu'elle peut susciter. Paris est beaucoup plus minérale, moins variée architecturalement. J'ai envie de retrouver les Lyonnais et de construire l'avenir avec eux, comme je l'ai fait depuis des années. Je suis toujours aussi admiratif de cette ville que lorsque je l'ai découverte”, a conclu Gérard Collomb, visiblement déjà en campagne. Quant au G6 des ministres de l'Intérieur qui aura lieu au Groupama Stadium de l'OL la semaine prochaine comme l'a écrit Lyon Capitale, le ministre ne devrait donc pas “le présider”. Rien ne dit en revanche qu'il n'y participera pas.