Gilda Hobert ne veut pas être perçue comme une pâle copie de Thierry Braillard. Invitée ce lundi à l’Autre Direct, sa détermination était forte : "J’ai bien l’intention de mettre ma patte."
La nouvelle députée souhaiterait être à la Commission Culture et Education à laquelle prenait part Thierry Braillard au début de son mandat.
Anciennement adjointe du 5e arrondissement sur la délégation Culture, elle trouve que de nombreuses améliorations pourraient être établies dans ce domaine, notamment concernant les intermittents du spectacle.
En cela, elle s’oppose aux idées du Medef visant à supprimer le régime des intermittents du spectacle, régime estimé trop coûteux et inégal vis-à-vis des autres salariés. En 2003, la remise en cause du régime des intermittents avait conduit à l’annulation de très nombreux festivals, dont le plus fameux, celui d’Avignon.
Gilda Hobert souhaite améliorer leurs conditions de travail : "Un intermittent du spectacle, quel que soit son domaine, ne peut pas travailler tous les jours comme les autres salariés, et doit subir ces interruptions. Je tiens absolument à ce qu’il soit soutenu. […] Un certain nombre d’artistes ou de techniciens ayant un âge avancé sont dans une situation extrêmement précaire et difficile. C’est intolérable. Ce sont des gens qui donnent beaucoup de leur temps, de leur énergie au service du public. En cela, je pense qu’ils doivent être soutenus."
Gilda Hobert pense ainsi à un possible projet de loi : "J’y réfléchi depuis quelques temps, je souhaiterai que nous voyions ensemble cet aspect-là."