Le groupe des maires Divers droite et sans étiquette de l’Ouest lyonnais auditionne ce mardi François-Noël Buffet, et demain mercredi Gérard Collomb. En perspective, la présidence de la communauté urbaine.
C'est l'heure de vérité pour François-Noël Buffet. Ce mardi, il sera auditionné par les maires Divers droite et sans étiquette de l'agglomération, regroupés sous le collectif “Synergies”. Demain mercredi, ce sera à Gérard Collomb de passer sur le gril. Les deux candidats à la présidence de la communauté urbaine devront répondre à un questionnaire, défini la semaine dernière. C'est la dernière chance pour le maire UMP d'Oullins de renverser la vapeur : une majorité de ces élus penche en effet pour l'édile lyonnais, avec qui ils ont travaillé pendant six ans.
Au centre de leurs préoccupations, la métropole et le rôle qui sera dévolu aux communes. "Plus vous êtes une mégastructure et plus vous êtes loin de l'élu et du citoyen", philosophe Pierre Abadie, vice-président du Grand Lyon. Les maires Synergies s'intéressent aux sujets de la vie quotidienne (nettoiement, voirie...) et surtout aux compétences sociales du département qui vont, au 1er janvier 2015, tomber dans l'escarcelle de la métropole. Ils espèrent se les voir déléguées, ce qui permettrait de fusionner à l'échelle locale les centres communaux d'action sociale et les Maisons du Rhône.
Parmi les 59 sièges PS, figurent 4 élus PRG.
Selon leurs décomptes, Synergies comprendra 22 élus lors du prochain mandat (nous en avions dénombré 20 au lendemain du second tour des municipales). Ils étaient 23 en 2008 mais 21 en 2014 avant les municipales, deux membres ayant rejoint les groupes UDI et UMP dans l'intervalle.
“Chacun sera libre de son vote”, insiste Pierre Abadie. Courtisés par Michel Mercier et Max Vincent, ils n'entendent pas répondre favorablement à la proposition de constituer un ensemble Synergies-UDI. "On ne veut pas être affiliés à un groupe politique, on veut garder notre indépendance", souligne Pierre Abadie.
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Le territoire de la ville de Lyon ne s'est pas étendu comme c'est le cas de Marseille, et il subsiste des 'petites communes' dans le périmètre d'influence de Lyon. Au delà du choix de présidence, se pose la question de l'existence politique et à terme juridique de ces communes dans une métropole au pouvoir renforcé. Il ne faudrait pas que les négociations entraînent une sur importance des demandes des élus synergie au détriment des intérêts de la collectivité tout entière.
On en ai ou du passage d oullins en 10 eme arrondissements? Et d autre ville d ailleur... On ecrasse marseille en beaucoup de point, manque plus que le facteur geographique pour les relegué definitivement a leur 3eme place
Collomb joue sur du velours... des élus comme Abadie ne vont pas tourner le dos à leurs petits avantages et petits pouvoirs... de Vice-Président du Grand Lyon ! http://www.grandlyon.com/Fiche-Elu.1168+M5a337307bf0.0.htmlLe risque est que ces communes limitrophes soient sur-représentées au sein de la métropole et obtiennent plus que ce que leur niveau de population imposerait normalement...