Jeudi dernier avait lieu au siège de la métropole de Lyon les Assises de la Solidarité. L’occasion pour Grand Lyon, de faire le point avec les associations, les professionnels et les agents métropolitains, sur les 80 actions menées depuis le 6 novembre 2017.
Le 6 novembre 2017 était voté le projet métropolitain des Solidarités pour aider les populations les plus fragiles. “C’est à peu près 15% de la population de la métropole qui vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté […] Quand on parle de personnes fragiles, on parle aussi des personnes âgées et des jeunes de milieux modestes”, explique David Kimelfeld, président de la métropole. Après un an, 1200 acteurs ont été impliqués dans cette initiative sociale. Ils se sont réunis le jeudi 14 février pour échanger autour de plusieurs thématiques sociales et médicosociales : la protection de l’enfance, protection maternelle et infantile, l’aide aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap. Dans un territoire qui ne cesse de croître, les différents acteurs associatifs présents ont déclaré vouloir relever le défi du vivre ensemble. “Comment la société peut-elle faire un tout ?”, questionne le sociologue Bernard Ennuyer.
La métropole de Lyon se dit sociale
Mis à part de grandes orientations, peu d’annonces concrètes ont été faites lors de ces Assises qui ont surtout permis à David Kimelfeld de dérouler sa vision métropolitaine pendant une heure. Un début de campagne ? Pas de réponse de la part du président de la métropole qui a annoncé sa candidature pour l’élection de 2020 au Grand Lyon. Lui souhaite surtout parler de son diptyque : “attractivité et solidarité”. “Si on est capable de mieux s’occuper des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, des jeunes, cela va rendre notre métropole plus attractive”, assure-t-il. Son prochain rendez-vous sur le sujet aura lieu mi-mars pour parler d’un fonds d’investissement sur l’écologie, le social et encore une fois, le solidaire.