Le maire de Lyon, absent du Grand Lyon depuis son départ au ministère de l'Intérieur, a eu une retenue sur salaire, conformément au règlement intérieur, a assuré David Kimelfeld, le président de la métropole de Lyon.
Lors d'une intervention sur les résidences autonomie, Alexandre Vincendet, le maire LR de Rillieux-la-Pape, a demandé à David Kimelfeld s'il avait bien appliqué les retenues sur salaire de Gérard Collomb durant son passage au ministère, le maire de Lyon n'ayant plus siégé à la métropole depuis cette date. “Quand on lit l'article 69 de notre règlement, seuls quatre cas d'absence sont prévus qui ne correspondent pas à la fonction de ministre : raison médicale, non ; représentation officielle de la Métropole, non ; concomitances de réunions d'organes délibérants ou parlementaires liés aux mandats exercés, encore non ; et réunion convoquée selon la procédure d'urgence, c'est toujours non !” a précisé le président de la fédération LR du Rhône.
“Bien évidemment, nous avons appliqué les règles sur les indemnités, donc la question ne se pose pas”, lui a répondu David Kimelfeld. Le règlement intérieur de la métropole de Lyon prévoit qu’au-delà de quatre absences par trimestre (au conseil de la métropole et aux commissions thématiques) d’un conseiller, une retenue de 50 % sera faite sur l’indemnité brute de l’élu absent. Gérard Collomb, simple conseiller métropolitain depuis son départ au ministère, a été absent plus de quatre fois par trimestre ; il a donc dû voir ses émoluments diminuer de 50 % depuis son départ place Beauvau. Son indemnité a donc dû tomber à un peu plus de 667 euros, c’est-à-dire 1 335,37 euros divisés par deux.
Questionné par Lyon Capitale, le Grand Lyon a refusé de produire les montants exacts de ces retenues sur salaire de l’ancien ministre. Ce lundi encore, alors qu'il n'est plus ministre de l'Intérieur et qu'il vient d'être réélu maire de Lyon, Gérard Collomb avait décidé de sécher le conseil métropolitain.