La députée européenne s'inquiète des résultats de la votation suisse restreignant l'immigration. Elle appelle l'Union européenne à reprendre la main et à "ne pas laisser les initiatives nationales se multiplier car les conséquences seront désastreuses. Je pense en particulier aux 160 000 frontaliers français qui vont travailler en Suisse tous les jours".
Elle souhaite que la liberté de circulation consacrée dans l'espace Schengen soit "complétée par une immigration choisie au niveau européen en fixant à terme des quotas d'immigration sur des critères identiques entre pays signataires", à l'instar du Canada. Sinon, dit-elle, "l'exemple suisse ne sera pas un cas isolé".