La députée socialiste du Rhône Hélène Geoffroy a apparemment fait du zèle pour remplir sa déclaration d’intérêts. Manifestement, au vu de ses activités, elle ne doit pas s’ennuyer souvent.
Entre 2009 et 2012, Hélène Geoffroy a perçu 156 719 euros au titre de son activité de chargée de recherche à l'École nationale des travaux publics de l'État, déclare-t-elle à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Fonction dont elle s'est détachée le jour de son élection, le 20 juin 2012. Une fonction (rémunérée) de perdue, une demi-douzaine (bénévoles) de retrouvées !
En effet, Hélène Geoffroy siège ou a siégé dans de nombreux organismes, pour la plupart publics ou parapublics. Elle ne perçoit aucune indemnité pour ces postes :
- membre du bureau du conseil d'administration de l'Opac du Rhône de 2008 à 2012
- membre du conseil d'administration de la SA Rosset, une société immobilière basée en Suisse
- membre suppléante du conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours du Rhône
- membre du Syndicat du grand parc Miribel et de la Société publique locale du Rhône-Amont.
En outre, la députée PS est présidente de l'association Medialys, qui vise à accompagner les personnes en insertion. Là encore, déclare-t-elle, à titre bénévole. Enfin, Hélène Geoffroy est vice-présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances. Ouf !