Pour répondre aux attentes de la population en matière d’environnement, la métropole s’engage dans un plan particulièrement ambitieux de réduction des déchets. Mais quid de l’incinération des poubelles dans les installations vieillissantes de Gerland et Rillieux-la-Pape, qui permet de chauffer à bas prix des milliers de logements ?
La Marche pour le climat a l’intention de continuer à se faire entendre. Au matin de la Fête des lumières, le 8 décembre, pour la troisième fois en quelques mois, entre 7 000 et 10 000 manifestants ont battu le pavé avant de se masser sur les quais du Rhône pour réclamer une politique à la hauteur des enjeux climatiques. Les marcheurs semblent avoir été entendus par les élus : le lundi suivant, deux ambitieux projets sur la gestion des déchets récoltaient l’unanimité des votes au conseil de la métropole. Une feuille de route a été votée pour améliorer le tri dans les ménages et remédier à la situation actuelle : moins de la moitié des déchets recyclables des Grand-Lyonnais est captée, la majeure partie des papiers et des emballages recyclables des ménages étant jetée dans les poubelles classiques. Malgré un poids de déchets en baisse, les erreurs de tri s’élèvent encore à 35 %, un chiffre que la collectivité ambitionne de faire tomber à 24 % d’ici à 2025.Il vous reste 82 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.
