Le président sortant du conseil régional est revenu ce matin sur les chiffres avancés par Laurent Wauquiez en matière d’insécurité dans les trains. Le candidat Les Républicains évoquait 7 600 agressions par an sur le réseau TER.
"Le populisme, la démagogie et le mensonge sont à l'œuvre à droite !" s'exclame Jean-Jack Queyranne peu après le début de son intervention. Devant une quinzaine de journalistes réunis jeudi matin à l'hôtel de région pour évoquer les relations entre la région et la SNCF, le président du conseil régional a tenu à remettre les pendules à l'heure : "Les chiffres de la préfecture sont formels : 853 infractions sur le réseau TER en 2013 dont 450 agressions contre des personnes. Des agressions qui sont en grande majorité verbales et envers les contrôleurs."
La lettre de Wauquiez à Valls
Pour Jean-Jack Queyranne, le chiffre de 7 600 infractions avancé par son rival inclurait – au-delà des faits constatés à bord des trains – l'ensemble des méfaits subis par la SNCF (dégradations en tout genre, vols de cuivre, etc.) sur la totalité des lignes du réseau sud-est, "bien au-delà de ceux comptabilisés à bord des TER de la région Rhône-Alpes !"
Dans une lettre ouverte à Manuel Valls rendue publique mercredi, Laurent Wauquiez demandait la création d'une police du rail propre à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le candidat Les Républicains affirmait dans son texte que "les agressions et outrages aux agents de la SNCF ont plus que triplé en sept ans avec en 2013 plus de 7 600 actes de délinquance dans [les] trains de la région en Rhône-Alpes".
Encore une fois, pourse faire remarquer, M.Wauquiez racontenimoorte quoi alors qu'il n'y connaît rien. Une ambifion démesurée ne peut masquer l'incompétence et la demagogie
Et Queyranne qui annonce un millier d'actes de délinquance sur le base d'une vague source sncf il ne nous prend pas pour des idiots peut être ? Les 7600 agressions, c'est bien le chiffre du ministère de l'intérieur sur nos 2 régions, n'en déplaise à certains. Dommage pour lui, pourtant il doit bien avoir quelques contacts à Paris, même si une ministre refuse d'être sur sa liste. Consternant, ça suffit.