Vu ses faits d'armes, le maire sortant ne devrait pas avoir trop de difficultés à rempiler : en 2001, le nème2 de l'UDF dans le Rhône, à la tête d'une liste citoyenne (!), avait pratiquement atteint les 72%, soit le plus gros score du département (pour les communes de plus de 3 500 habitants); et en 1998, au second tour des élections cantonales, les Irignois avaient voté à 71 % pour leur maire. Des scores à la soviétique, bien que Jean-Luc Da Passano n'ait absolument rien d'un socialiste. De ce point de vue, c'est Catherine Clancy, avec la liste "Irigny Autrement", qui tentera de mener le PS au pouvoir, arguant que l'équipe municipale "décide tout toute seule", misant sur la démocratie participative, formule que Da Passano juge "tarte à la crème quand on a rien à dire". La bataille s'annonce rude.