La député socialiste de Villeurbanne est revenue hier soir dans un communiqué de presse sur "les attaques réactionnaires" contre le droit à l'avortement, et dénonce des manoeuvres électoralistes à deux mois des municipales.
La doyenne des députés du Rhône a réagi hier soir aux débats à l'Assemblée nationale sur le déremboursement de l'IVG qu'elle a qualifié de "houleux" et "au niveau trop souvent affligeant". Elle donne des exemples d'interventions de députés UMP expliquant "qu'il est aussi simple d'avorter que de prendre une aspirine" ou "que l'interdiction du suicide justifie qu'il n'y ait pas de droit à disposer librement de son corps". Des attaques qu'elle qualifie tout bonnement de "réactionnaires".
"Flatter les groupuscules les plus réactionnaires"
Elle déplore aussi que "les défenseurs de l'IVG en étaient réduits à s'exprimer à droite 'à titre personnel'" mais se félicite qu'in fine, "les amendements de déremboursement de l'IVG n'ont recueilli que 7 voix parmi les 153 votants présents en séance à 23h30. La réintroduction de la référence à une 'situation de détresse' a également été repoussée à mains levées".
"Si je me félicite du consensus qu'exprime finalement ce vote, je ne peux que regretter les polémiques irresponsables que l'UMP a pris le risque de raviver, dans le seul but de flatter les groupuscules les plus réactionnaires à quelques semaines d'élections" termine Pascale Crozon.
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