Jean-Paul Bret ne veut pas "d'une seconde Ile-de-France"

Plus de 500 personnes ont assisté, selon le PS, au grand meeting de Jean-Paul Bret, mardi soir au Centre Culturel et de la vie associative de Villeurbanne. Le maire sortant a présenté sa vision de la ville, par exemple sur la sécurité - il privilégie la présence humaine aux caméras de vidéosurveillance que propose Jean-Wilfried Martin (UMP). Il a dépassé le cadre de Villeurbanne, méditant sur la Métropole, sujet sur lequel il a émis plusieurs réserves. "Le risque, c'est d'instaurer un système pyramidal, qui concentre les pouvoirs à l'échelle de l'agglomération (...) les tentations d'hypercentralisation ne sont jamais loin", a-t-il lancé. "La chance, c'est de rapprocher plutôt que d'éloigner", a-t-il exhorté.

"L'agglomération lyonnaise ne doit pas être une seconde Ile-de-France où les populations les plus modestes ont été obbligées de quitter le coeur de la capitale à force de loyers trop chers", a-t-il développé. Et de promouvoir la réalisation de logements sociaux, épinglant au passage le candidat de droite qui souhaite en limiter le nombre, coupable selon Bret de "poncifs" et de "contrevérités énormes". Le maire sortant s'est payé plusieurs fois Jean-Wilfried Martin qui professe selon lui "une bêtise indigente et insondable". Béatrice Vessiller a aussi été attaquée au sujet du Théâtre national populaire et de l'école de musique, dont elle propose son transfert à la Métropole. "Il faudrait qu'on s'en sépare alors qu'ils sont des joyaux qui font exemple partout. Ces équipements ne sont pas transférables".

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