Le secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants était ce matin l'invité de Christophe Bordet, sur Sud Radio. A deux jours des commémorations du débarquement de Normandie, Kader Arif a expliqué que le Président de la République allait inaugurer un monument rendant hommage aux 20 000 civils tombés pendant la bataille de Normandie, quelques heures ou quelques jours après le débarquement allié.
"La France a mal à sa mémoire", a-t-il observé. Parmi les sujets encore difficiles, "les fusillés pour l'exemple" durant la Première guerre mondiale, "la France de la Seconde guerre mondiale" - "il a fallu que ce soit des auteurs anglo-saxons qui écrivent" - et la guerre d'Algérie. Kader Arif a cependant pris ses distances avec le concept de "repentence". "Je n'ai pas à pardonner ou à me faire pardonner", juge-t-il. Il préfère regarder l'Histoire "avec vérité, transparence, justesse".