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David Kimelfeld © Tim Douet

Kimelfeld dégaine son plan collège pour la Métropole de Lyon

Ce jeudi, le président de la Métropole David Kimelfeld et ses conseillers faisaient leur Rentrée scolaire 2018-2019. Le conseil métropolitain multiplie les rénovations et les constructions pour faire face à une forte croissance démographique. Un collège verra le jour chaque année jusqu’en 2020.

Alors qu’il faisait sa Rentrée politique la semaine dernière, David Kimelfeld et son équipe sont sur le front pour la Rentrée scolaire 2018. Le président de la Métropole de Lyon était le dernier à s’adonner à l’exercice après Georges Képénékian et Laurent Wauquiez. Au programme de la visite officielle, trois collèges : Le collège Simone Lagrange à Villeurbanne, le collège André Lassagne de Caluire-et-Cuire et le collège Raoul Dufy dans le 3earrondissement. Modernisation, réhabilitation et construction. C’est sous ce triptyque que la politique scolaire et éducative de la Métropole se base. Car ces trois établissements sont les vitrines de ce que souhaite mettre en place la Métropole depuis sa création en 2015. Une volonté qui s’explique par l’évolution démographique de la ville de Lyon, victime de son attractivité. "La Métropole va accueillir de plus en plus de familles et donc de nouveaux élèves. Pour cette année 2018-2019, on est déjà à 1 080 élèves supplémentaires. C’est considérable et il faut que les collèges soient en mesure d’accueillir tout le monde", explique Eric Desbos, le conseiller délégué à l’éducation, aux collèges et aux actions éducatives. "On devrait ouvrir un nouveau collège chaque année d’ici 2020".

Inscrire les collèges métropolitains dans la modernité

Sous cette mandature, la Métropole a décidé de faire de la qualité d’apprentissage une priorité. Pas moins de 263 millions d’euros ont été débloqués par l’ensemble du conseil métropolitain, dont 175 millions uniquement pour la restructuration de 24 collèges de la ville. L’établissement Simone Lagrange en fait partie. Après une ouverture partielle à la rentrée 2017, l’établissement a été entièrement inauguré ce matin par David Kimelfeld et les membres du rectorat. Nouvelle salle d’Art-plastique et de musique, un CDI flambant neuf, la création d’une demi-pension, une nouvelle vie scolaire… l’établissement a fait peau neuve pour cette rentrée 2018. "C’est nécessaire d’avoir une politique volontariste de la Métropole pour les collèges", a martelé David Kimelfeld. Car pour l’équipe du conseil de la métropole, une politique volontariste, ce n’est pas seulement réaffecté du vieux en moderne. C’est aussi savoir innover dans la conception de l’espace et créer de nouveaux établissements pour le futur. Le nouveau collège André Lassagne de Caluire qui doit ouvrir à la rentrée 2019 a vu son centre névralgique déplacé et entièrement reconstruit. "Avec les évènements climatiques comme les canicules de plus en plus fréquentes, nous devons repenser les espaces de vie pour qu’ils restent agréables pour les collégiens", constate le président de la Métropole. La solution ? Ici, agencer la cour de récréation tel un cloitre avec des espaces ombragés grâce à une galerie ou de la verdure. "Ce sont les petits travaux qui produisent de grands effets pour faciliter la vie du quotidien" "Nous avons le regarde tourné vers l’avenir, car notre avenir se joue dans ces établissements et bien au-delà", analyse David Kimelfeld. Une phrase qui fait écho aux accompagnements des établissements et de leurs élèves que la Métropole met en place au fur et à mesure. Les collégiens de Raoul Dufy, sur la place Guichard multiplient les initiatives pour améliorer leur cadre d’études avec des propositions d’aménagements et de nouvelles fonctionnalités, via le Conseil de Vie Collégienne (CVC).

"Faire de la Métropole un Territoire d’Éducation Innovant"

Insuffler quelque chose de nouveau dans l’apprentissage et l’éducation, c’est l’objectif que David Kimelfeld et son équipe se sont fixés. La Métropole souhaite devenir pionnière dans ces domaines et veut en faire un de ces piliers d’avenir pour l’horizon 2020. "Il y a une première phase de réponse à la demande. Nous mettons en place une politique de restauration et de construction d’établissements. Les zones concernées sont notamment l’Est lyonnais avec Saint-Priest, le Sud avec Saint-Fons ou encore le val de Saône" "La deuxième phase et c’est de se dire "qu’est-ce qu’on peut apporter pour améliorer la qualité de vie des établissements ?". Il faut réfléchir sur l’intégration par exemple, mais aussi le bio ou le local, sans jamais modifier les tarifs", indique Éric Desbos. La Métropole travaille d’ailleurs avec le chercheur François Taddei qui milite dans l’innovation pour l’éducation. "Nous aimerions devenir un Territoire d’Éducation Innovant", ajoute David Kimelfeld. L’ambition est affichée : trouver des solutions pour l’éducation de demain et le bien être des élèves.

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