Après l’économie la semaine dernière, David Kimelfeld a présenté ce jeudi le volet social de son programme pour le second tour des élections métropolitaines. À la cinquantaine de mesures présentées en mars dernier, l’actuel président de la Métropole en a rajouté d’autres en réponse à la crise sociale qui suit la crise sanitaire.
Le troisième homme du second tour des élections continue d’ajuster son programme électoral à un paysage qui a considérablement évolué depuis le 15 mars, date du premier tour des élections métropolitaines. Après l’économie, la semaine dernière, David Kimelfeld a présenté ce jeudi des mesures sociales complémentaires pour répondre à la crise qui s’en vient. Tout en rappelant qu’il a fait prendre à la Métropole “un virage social” depuis qu’il la préside. “La situation sociale va devenir préoccupante. Des signaux faibles commencent à monter. Les bailleurs sociaux voient arriver de demande de report de loyers de familles qui n’étaient pas dans leurs viseurs. Les CCAS font aussi remonter des demandes d’aide venues de publics qui ne sont habituellement pas demandeurs. J’ai donc souhaité que l’on aille plus loin”, explique David Kimelfeld.
Revenu minimum
Le président sortant de la Métropole propose ainsi de créer un tremplin premier emploi pour les jeunes qui achèvent leurs formations en cette fin d’année scolaire. “Cette jeunesse ne doit pas être la génération sacrifiée. Je veux que, pendant quatre mois, nous puissions leur attribuer une prime de 400 euros et leur permettre de trouver des stages pour enrichir leur CV et raffermir leurs connaissances”, développe David Kimelfeld. À destination des moins de 25 ans, le candidat sans étiquette propose aussi la création d’un revenu minimum équivalent au RSA. Le président de la Métropole veut aussi reconduire le dispositif de mise à l’abri des SDF mis en place pendant le confinement. Il propose aussi la création de deux nouvelles structures à destination des publics fragiles : des urgences sociales et un service public métropolitain pour bien vieillir. Ce dernier aurait vocation à s’ériger en alternative à une entrée en maison de retraite.
Snobé par ses rivaux
David Kimelfeld a aussi profité de cette conférence de presse pour adresser quelques tacles à ses rivaux de second tour. “Les Verts ont repris leur programme de mars et le reproposent comme si la crise n’avait pas existé. C’est assez logique, car ils ont été inertes pendant cette crise”, cingle-t-il. Une manière d’attirer l’attention des écologistes et du binôme Collomb-Buffet qui ont décidé de le snober durant cette campagne d’entre deux tours.
pas d'extremes
ni les verts ni buffet collomb
une ville équilibrée pour pas la couler
assez parlannt qu''EELV ne veuille pas debatre avec Kimelfeld....