Une partie de la majorité métropolitaine comme de l’opposition utilise David Kimelfeld pour tenter de contrer le retour de Gérard Collomb. Ces alliances de circonstance pourraient permettre au président de la métropole de prolonger son bail jusqu’en 2020.
David Kimelfeld n’entend pas être cantonné aux seconds rôles dans le feuilleton des élections locales de 2020. L’annonce du retour de Gérard Collomb lui a permis de poser un acte politique. En convoquant la presse pour commenter cette surprise éventée, il a tenté de parler d’égal à égal à Gérard Collomb par presse interposée. Mais à sa manière : en en disant ni trop ni pas assez. Il a ainsi répété que le ministre de l’Intérieur restait propriétaire de son mandat à la métropole mais n’a pas montré le même empressement que Georges Képénékian, le maire de Lyon par intérim, à l’idée de redevenir un simple lieutenant.Il vous reste 76 % de l'article à lire.
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