Mis a pied par l’OL fin novembre, Fabio Grosso réclame aujourd’hui une indemnisation de départ. (Photo de JEFF PACHOUD / AFP)

La classe politique lyonnaise s’indigne après l’agression du coach de l’OL

Dimanche, le match de Ligue 1 entre Marseille et Lyon a été annulé après le caillassage du bus de l’OL et la blessure de son entraîneur à l’arrivée au stade Vélodrome. "Une attaque de hooligans marseillais" qui a vivement fait réagir à Lyon. 

Programmée dimanche soir à 21 heures, la confrontation entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais devait être l’affiche de la 10e journée de Ligue 1, malgré la déroute sportive de l’OL en ce début de saison. De rencontre sportive il n’y aura finalement pas eu, l’Olympico se transformant en nouvelle soirée de dégoût et de honte pour le foot français. 

Lire aussi : Le match OM-OL reporté après le caillassage du bus des Lyonnais

"Une attaque de hooligans marseillais"

Ce lundi matin, le visage ensanglanté de l’entraîneur de l’OL, Fabio Grosso, qui s’affiche à la Une de l’Équipe ou encore de La Provence est la seule chose que l’on retiendra de cette soirée. Peu avant 19 heures, alors que le bus de l’équipe lyonnaise approchait du Stade Vélodrome, celui-ci a été caillassé et quatre vitres ont été brisées. D’après le président de l’OL, John Textor, Fabio Grosso aurait alors été touché au visage par une bouteille de bière. Victime après-coup de nombreux vertiges et de traumatismes multiples, selon une source proche de l’OL évoquées par l’AFP, le technicien lyonnais s’est vu poser 12 points de suture.

"Ce n’est pas un "incident" ! C'est une attaque de hooligans marseillais qui salissent le football et la ville de Marseille. C'est totalement inadmissible ! Ils doivent être bannis du football et traduits en justice", s’est indigné dans la soirée sur X (ex-Twitter) le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, grand suiveur de l’OL. À Lyon, les violences, qui ont également blessé l'entraîneur adjoint Raffaele Longo et plusieurs supporters lyonnais dont les bus ont été caillassés, ont fait réagir jusqu’au maire. Grégory Doucet pointe du doigt des "violences innacceptables", quand son adjointe aux sports Julie Nublat-Faure se dit "affligée pour le sport et le football, abîmés par la bêtise grave et dangereuse des supporters de l’OM". 

Sept interpellations

De son côté, le patron de la droite lyonnaise, Pierre Oliver, demande à ce que des sanctions soient prises à l’égard de l’OM. Les faits s'étant produits à l'extérieur du stade, les responsabilités incombent aux autorités chargées du maintien de l'ordre sur la voie publique et l'OM ne devrait donc pas écoper de sanction sportive selon l’Équipe.

Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports, annonçait dimanche soir que "7 premiers suspects ont d'ores et déjà été interpellés". Avant d’ajouter que "les agissements marqués par la bêtise et la haine, qui n’ont rien à voir avec le sport, doivent être éradiqués avec la plus grande détermination".

Dans un communiqué, l'OL a de son côté annoncé son intention de "porter plainte ces prochains jours".

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