Infographie – Lundi 26 janvier, la métropole votera son tout premier budget. La mutualisation des ressources et les hausses d’impôts devraient permettre de compenser la baisse des dotations.
2015 sera forcément l’année de beaucoup de grandes premières pour la métropole de Lyon. Lundi 26 janvier, elle votera ainsi son premier budget. Comme celui de la ville de Lyon, voté cette semaine, il prévoit des hausses d’impôts de 5 % pour les habitants, mais aussi pour les entreprises. Cette augmentation de la fiscalité a pour but d’amortir des baisses importantes des dotations de l’Etat.
Pour l’ensemble des six ans du mandat, la métropole a chiffré à 1 milliard la baisse des dotations. Pour l’année 2015, elles représentent 616 millions d’euros, soit 25 % des recettes. Les recettes de fonctionnement de la métropole pour ce budget prévisionnel s’élèvent à 2,485 milliards.
La part du Grand Lyon et celle du conseil général dans ces recettes est de 50/50 : 1,245 milliard pour le Grand Lyon et 1,240 milliard pour le conseil général. Ces recettes sont constituées à 65 % par la fiscalité, soit 1,629 milliard. Une fiscalité qui augmente donc, puisque la taxe d’habitation, la taxe foncière et la taxe foncière des entreprises devraient subir une hausse de 5 %.
Dégager des moyens pour investir
Pour la métropole, le raisonnement est simple : cette hausse de la fiscalité doit concourir à maintenir la capacité à investir. L’augmentation de 5 % des impôts pourrait permettre de dégager 210 millions d’euros supplémentaires pour la communauté urbaine sur l’ensemble du mandat et 149 millions pour le département.
Cela représente une capacité à investir de 25 millions d’euros pour le département et 285 millions d’euros par an pour la communauté urbaine aujourd’hui, contre 272 millions d’euros par an pour le Grand Lyon auparavant.