Lundi 26 janvier, la métropole votera son tout premier budget. Avec la nouvelle répartition de la dette, la métropole devra supporter une partie des emprunts toxiques contractés par le département du Rhône.
Le tout premier budget de la métropole, qui doit être voté lundi 26 janvier, prévoit davantage de recettes que de dépenses. Ce budget 2015 permettra donc de dégager 297 millions d’euros d’autofinancement. Un autofinancement qui servira pour l’investissement mais aussi au remboursement de la dette.
Au 31 décembre 2014, la dette s’élevait à 884,1 millions d’euros, dont 568,4 millions répartis sur la métropole et 315,7 millions sur le conseil général. Si 93 % de cette dette est saine et non risquée, la métropole a récupéré une partie des prêts toxiques contractés par le département, dont les taux d’intérêt s’envolent en ce moment.
“La dette du conseil général était plus chère que celle du Grand Lyon”, confirme Gérard Collomb. La capacité de désendettement prévisionnelle qui était de 4 ans et 3 mois pour le Grand Lyon passe du coup à 6 ans et 3 mois pour la métropole.