L’année 2017 a laissé sur le carreau de nombreux élus et ministres. Les obligeant parfois à reprendre le cours d’une carrière professionnelle laissée en jachère, voire jamais construite. Si le matelas du cumul des mandats a amorti des chutes, certains heurtent le mur du réel. Tour d’horizon des battus et des recasés.
“On m’avait prévenu que le jour où je ne serais plus ministre, mon téléphone ne sonnerait plus. C’est une réalité. Ne plus exister du jour au lendemain, c’est un peu violent”, confie un ancien ministre de la région. Le changement de vie peut être brutal. Hélène Geoffroy, secrétaire d’État à la Politique de la ville du quinquennat finissant de François Hollande, s’y était préparée et l’a plutôt bien vécu : “Quand je suis devenue ministre, je savais que je redeviendrais maire de Vaulx-en-Velin en 2017. Pour me conformer au non-cumul des mandats, j’avais choisi de rester dans une ville que j’ai gagnée en 2014. Ce n’est pas comme si j’avais été débarquée en cours de quinquennat. La violence de l’année politique 2017, je l’ai plus ressentie au soir du premier tour, quand j’ai vu tous mes camarades du Gouvernement ou de l’Assemblée nationale écartés dès le premier tour.”Amortisseurs
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