Revendiquée par l'auteur de l'attentat qui a fait 50 morts à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, entre autres thèses d'extrême-droite, la théorie dite du "grand remplacement" ne paraît "pas absurde" à la cadette du clan Le Pen, présidente de l'école privée qu'elle a ouverte à Lyon en septembre.
Nouvelle fracture dans la famille Le Pen. Alors que la président du Rassemblement national (RN) s'est échinée à répéter depuis une semaine qu'elle ne connaissait pas la théorie du "grand remplacement", brandie comme une revendication par Brenton Tarrant, qui a tué 50 musulmans à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, vendredi 15 mars (lire ici), sa nièce, elle, ne s'est pas démarquée de cette théorie. Loin s'en faut. Citée dans un article du magazine britannique The Economist, publié la veille de l'attentat (lire ici, en anglais), Marion Maréchal Le Pen a estimé que cette théorie n'était "pas absurde". Elle rappelait au passage sa volonté de "briser le conformisme idéologique". Un élément de langage déjà présent dans la communication autour de l'ouverture de l'Issep en septembre dernier (lire ici).
Retour annoncé en politique
On notera au passage qu'en dépit de sa stratégie de dédiabolisation de son parti, Marine Le Pen a longtemps entretenu le flou quant à son opinion sur la thèse dite du "grand remplacement". Si elle l'avait qualifiée de "complotiste" en 2014, l'héritière du parti crée par Jean-Marie Le Pen évoquait néanmoins "un remplacement organisé de notre population", en mars 2011. Un champ lexical qui colle à la théorie construite par Renaud Camus au début des années 2010, sur la base des écrits de Maurice Barrès, premier auteur à mentionner, un siècle plus tôt, le terme de "grand remplacement" par "l’étranger" - à cette époque le juif - "fatalement accompli à brève échéance".
Marion Maréchal Le Pen est par ailleurs revenue pour The Economist sur sa volonté d'union des droites, rejetée par sa tante. Et a annoncé sans fard qu'elle "reviendrait certainement à la politique".
La nièce en aurait-elle plus que la tante ?
Plus de quoi ?
Plus de haine envers les "méchants étrangers" chez qui la France va piller les ressources depuis une centaine d'année ?
Plus de sex-appeal ? Parce qu'on sait que les votants élisent un VRP et rien d'autre et que seule l'apparence doit primer ?
Pas de sex-appeal inapproprié!
Les Chinois et d'autres pays pillent allégrement les "méchants étrangers".......pour les terrains agricoles ou leur ressources. Pour l'apparence on a le président qu'on peut !
nier le grand remplacement,? faut vivre sur un autre territoire. Le réveil sera difficile.