Des deux côtés, l'humeur est à l'optimisme. Entre le Gram et le Front de gauche, un accord n'a jamais été aussi proche. Après deux réunions de travail, les deux partis sont tombés d'accord sur une plateforme programmatique. "Les négociations sont plutôt bien engagées", avance Renaud Payre, codirigeant du Gram. "Nous partageons une ligne générale : refus d'une politique d'austérité municipale, une autre conception de la métropole qui associe mieux le citoyen, refus d'une alliance avec le centre ou la droite", confie Armand Creus, représentant de la Gauche unitaire, l'une des formations du Front de gauche.
Les demandes en matière de tête de liste pourraient ne pas poser plus de difficultés. Nathalie Perrin-Gilbert demande toujours à mener la liste dans le 1er et à garder la mairie d'arrondissement en cas de victoire. Si ce point avait entraîné un blocage avec Europe Écologie-Les Verts, il ne rebute pas le Front de gauche. "Mi-décembre nous devrions être capable de tenir une réunion de travail ouverte au public ensemble. Ça avance vraiment bien", se réjouit un négociateur. Parmi les éventuels points de blocage, il ne leur reste plus qu'à régler l'animation de la campagne. Des membres du Front de gauche comme du Gram veulent recevoir l'assurance que le PCF, la grande force militante et politique de cet éventuel rassemblement, ne phagocytera pas la campagne.