Sa victoire écrasante à Lyon, combinée avec celle des socialistes à Villeurbanne et probablement à Saint-Priest, voire Saint-Fons, font que le suspense est nettement retombé. D'autant que les défaites de Michel Havard, Dominique Perben ou Henry Chabert privent l'UMP de trois candidats sérieux pour le poste. Il ne reste plus que Philippe Cochet de Caluire et François-Noël Buffet d'Oullins. Le premier s'est fait quelques ennemis auprès des maires de l'Ouest Lyonnais en les menaçant de représailles s'ils ne rejoignaient pas l'UMP. Le second a déjà échoué en 2001 à convaincre les maires de droite qu'il avait la stature pour assumer la présidence du Grand Lyon. En face, Gérard Collomb bénificie d'un souffle électoral qui devrait tout balayer.
Le Grand-Lyon bascule à gauche
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