La métropole de Lyon a annoncé dans un communiqué qu'elle souhaitait soutenir à hauteur de 50 000€ la lutte contre la déforestation de l'Amazonie.
Le cacique Raoni, le célèbre chef de la communauté Kayapo au Brésil, terminait sa nouvelle tournée européenne par une étape à Lyon. Pendant deux jours, ce défenseur de la forêt amazonienne y a rencontré les élus locaux, dont Gérard Collomb et David Kimelfeld. Ce dernier a annoncé mardi qu'il proposera au prochain Conseil de la Métropole de soutenir à hauteur de 50 000€ l’association Forêt Vierge, qui lutte pour sensibiliser sur la déforestation de l'Amazonie et la préservation des terres ancestrales des populations indiennes.
Le combat du cacique Raoni “est notre combat, car l’urgence écologique nous concerne tous. Faisons front ensemble pour protéger la forêt amazonienne et ainsi préserver la planète et notre climat. Pour notre Métropole, l’écologie n’est pas un slogan, c’est une réalité. Il y a urgence, nous devons prendre nos responsabilités, prendre des mesures rapides”, a déclaré le président de la métropole de Lyon.
Lundi, Raoni a reçu la médaille d'honneur de la ville de Lyon de la part de Gérard Collomb. Bien malgré lui, le chef indien a aussi participé à la guerre politique que se livrent actuellement le maire de Lyon et le président de la métropole.
Est-ce que 50 000 Euros peuvent permettre de lutter efficacement contre le remplacement de forêts primaires par des cultures qui rapportent beaucoup de fric...
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Est-ce qu'interdire l'importation de produits issus de ces zones de destruction ne serait pas plus efficace ? Les cultures OGM qui nourrissent ensuite notre industrie de la viande, on en parle ? 🙂
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Un maire et un chef de métropole qui bétonnent des terres agricoles et des jardins dans Lyon intramuros sont-ils crédibles sur la défense de l'environnement, et donner des médailles...
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50000 euros...c'est pour l'exotisme...et faire de belles photos...j'ai moi-même des amis qui travaillent en Equateur dans un village au bord du Rio …(je ne sais plus le nom) : ils sont complètement intégrés à la vie du village et ont donné aux paysans des solutions pour exister financièrement (fabrique de savons et d'huiles essentielles) ce qui leur permet d'avoir leur indépendance dans la préservation des sites..
Quant à Lyon je ne sais pas si les jardins suspendus de Perrache existent toujours…(c'est de l'humour)