Le magazine économique évoque les deux séjours de six jours de l'adjointe lyonnaise, comme exemples de gaspillage des élus locaux.
Najat Vallaud-Belkacem est distinguée dans le nouveau numéro du mensuel Capital. Mais l'élue lyonnaise s'en passerait bien. Dans son dossier de février consacré au gaspillage des élus locaux, le magazine économique pointe les "voyages d'étude qui sont prétextes à voir du pays". Parmi ces exemples, figure le séjour de l'adjointe à l'Ile Maurice (2 fois 6 jours). Najat Vallaud-Belkacem était venue faire partager le savoir-faire lyonnais en matière d'illuminations, afin d'aider les Mauriciens à célébrer la fête religieuse de Divali. Elle était accompagnée d'un chargé de mission et du directeur de l'événementiel à la mairie. Lors du dernier déplacement, dix spécialistes étaient aussi du déplacement. "Y aurait-il eu autant de candidats au voyage pour une mission dans la Ruhr ?", ironise le magazine.
Certes le voyage et l'hébergement ont été offerts par l'hôte. "Mais les contribuables lyonnais ont bien continué à régler les salaires de tous ces lumineux consultants, sans doute débordés de travail dans ce haut lieu touristique", poursuit Capital. L'affaire avait été évoqué en conseil municipal en novembre : Patrick Huguet (UMP) avait interpellé l'adjointe. Laquelle avait répondu être partie "non pas pour des vacances, mais pour travailler". "Ca a coûté zéro euro à la ville, ça lui a même rapporté de l'argent puisque treize artistes français ont participé aux festivités et ont été rémunérés pour leurs prestations. Et le gouvernement mauricien nous a loué du matériel". Surtout, insiste-t-elle, le déplacement a permis de mieux faire connaître la Fête des Lumières.
La polémique va-t-elle rebondir cette année ? Selon Capital, la ville de Lyon devrait inviter la délégation mauricienne pour la Fête des Lumières 2010. "Nous envisageons de permettre à une ville étrangère de s'occuper de l'illumination d'un site", corrige l'élue.
Capital épingle aussi le centre aquatique de Meyzieu qui comprend un hammam, un sauna et la fosse de plongée la plus profonde de la Région (20 mètres). Avec cet équipement de 18 millions d'euros (deux fois plus cher que la piscine voisine de Décines), ce sont surtout les finances de la ville qui plongent un peu plus. Le mensuel vise aussi le local à poubelles à 8000 euros le m2 aménagé au musée d'art contemporain de Lyon qui a coûté au final 100 000 euros. Plus attendu, le magazine pointe aussi les dérapages du musée des Confluences 230 millions d'euros, soit deux fois l'estimation initiale. Autre cible de leur enquête, l'Hôtel de région (96 millions de prévus, 135 voire 150 millions au final). "Tout cela pour un bâtiment qui s'annonce trop petit pour les 1200 agents régionau(...) le conseil régional va devoir louer 2000 m2 de bureaux supplémentaires", note Capital.
D'accord avec 'contribuable perplexe le 13/02/2010 à 18:46'une transparence sur les 'salaires et autres avantages en nature' des élus mais N.Belkacem est grisée par son ascension sociale rapide et se prend pour une milliardaire qui fait des voyages à l'autre bout du mondequ'elle n'oublie pas que 99% des contribuables lyonnais ne verront jamais l'ile maurice !une bonne chose aurait été d'emmener des jeunes d'une cité sensible avec un projet créé par eux !!mais le social est loin des préoccupation des socialistes !!