"Je ne répondrai à aucune question sur ma vie privée" a dit ce mardi François Hollande. Le chef de l’Etat n’en a pas moins reconnu traverser "des moments douloureux" avec sa compagne, "elle se repose, je n'ai pas d'autres commentaires". Il a précisé qu'il ferait le point sur sa situation conjugale avant son voyage aux Etats-Unis, le 11 février.
"Valérie Trierweler est-elle toujours la première dame de France ?" a demandé un journaliste français au président, à l’issue de la 3e conférence de presse du quinquennat ce mardi 14 janvier. Une question qui intervenait après les révélations de sa liaison avec l’actrice Julie Gayet dans un tabloïd national la semaine dernière.
François Hollande n’a pas souhaité répondre à la question. Il a simplement reconnu traverser avec elle "des moments douloureux". "C’est notre cas" a-t-il admis, se solidarisant du même coup par l'emploi du pronom possessif de Valérie Trierweler, sa compagne officielle, toujours hospitalisée. "Mais "[ces] affaires privées doivent se traiter en privé, dans l'intimité respectueuse de chacun" a dit le chef de l’Etat.
Le président a toutefois précisé qu’il ferait le point sa situation conjugale avant son voyage aux Etats-Unis, dans 4 semaines, le 11 février précisément. "Je répondrai à vos questions avant la date que vous avez fixé" a-t-il dit.
Hollande, contre le statut de première dame
Sur le statut du conjoint de chef de l’Etat, "il n’y en a jamais eu" a dit François Hollande. "Il y a une pratique qui varie, notamment concernant les femmes des chefs d’Etat qui m’ont précédé. C’est un usage (...) mais ce qui est important pour moi, c’est que les moyens attribués soient les plus faibles possibles" a dit François Hollande.
Enfin, concernant la sécurité du chef de l'Etat lors de ses escapades nocturnes, "partout je suis protégé et que personne ne s’inquiète de ma sécurité, a dit François Hollande. "Cela ne m’a jamais empêché de circuler là où je veux, mais toujours avec une protection" a-t-il assuré.