Le Sénat a basculé à droite lors des élections sénatoriales de ce dimanche.
C'est la troisième défaite électorale de la gauche en six mois. La droite a retrouvé la majorité au Sénat lors des élections sénatoriales de ce dimanche 28 septembre. La droite républicaine compte désormais 188 sièges au palais du Luxembourg, soit 13 de plus que la majorité absolue. La gauche ne compte plus que 155 sénateurs.
Au PS, on tente de relativiser cette défaite mais certains cas particuliers montrent bien une sanction pour la majorité, comme dans le fief de François Hollande, en Corrèze, où les deux sièges de sénateurs ont été perdus au profit de l'UMP. Le maire de Tulle, Bernard Combes, également conseiller à l'Elysée, a été battu par l'UMP Claude Nougein. Quant à Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche, il a perdu le siège de sénateur qu'il occupait depuis dix-neuf ans au profit du Divers droite François Bonhomme.
Prochaine étape, l'élection du président du Sénat, mercredi prochain. Le successeur du socialiste Jean-Pierre Bel sera élu dans les rangs de l'UMP. Pour lui succéder, on parle de Gérard Larcher, ancien président du Sénat de 2008 à 2011, ou de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.