PHOTOS - 200 agents de l'ancien site de Charbonnières sont déjà installés dans le nouveau siège de la région Rhône Alpes à Confluence. Visite guidée avant les portes-ouvertes prévues les deux derniers week-end de juin.
Ils sont 50 tous les jours à s'installer dans le nouveau siège de la Région à la Confluence. Depuis le jeudi 19 mai, 200 agents de l'ancien site de Charbonnières sont installés dans cet imposant bâtiment imaginé par l'architecte Christian de Portzamparc. 40 000 m2 de bureaux, des jardins intérieurs, une grande salle d'assemblée ovale et un toit bardé de panneaux photovoltaïques... Première visite avant les portes ouvertes prévues les deux derniers week-end de juin.
De l'extérieur : "C'est en effet un bloc unifié quelque peu austère mais cette rigueur est compensée par une extrême richesse intérieure, c'est un choix", assume Christian de Portzamparc, l'architecte urbaniste.
Le parvis : Du béton et des graviers, voilà ce que donne à voir pour l'instant l'esplanade François Mitterrand. "En 2012, on y verra un espace vert presque aussi grand que la place des Terreaux", promet le président du Conseil régional, Jean-Jack Queyranne.
Le hall d'accueil : C'est l'entrée Ouest réservée au public. Une impression de grand vide nous empare quand on y pénètre. "C'est une immense nef ouverte sur l'extérieur. La pente douce qui nous mène à la grande salle d'assemblée est de haute qualité d'usage", tient à préciser l'architecte Christian de Portzamparc. "Cette pente découpée en paliers peut donc être empruntée par des personnes à mobilité réduite sans problèmes." Côté chauffage, cet "atrium n'est ni chauffé, ni refroidit mais à température ambiante".
La salle d'assemblée : Soit ouverte sur la hall grâce à un mur mobile, soit en huis clos avec un rideau. L'architecte semble inspiré par cette pièce : "L'ovale est une figure qui permet au maximum de personnes de se voir et d'être proche du coeur. C'est l'idéal pour une assemblée." Jean-Jack Queyranne annonce que la première assemblée dans ce lieu se tiendra le 1er juillet prochain.
Le bar : Le blanc, le gris anthracite et l'orange sont les couleurs du bar du rez-de-chaussée au style sobre et minimaliste.
Le jardin d'hiver : Visible depuis le bar, ce jardin tout en longueur est "un espace intime" selon l'architecte. Une verrière le protège tout en l'ouvrant sur l'extérieur. "On aura une ambiance méditerranéenne avec des citronniers et une fontaine qui reste à installer", explique Régis Guignard, paysagiste.
La cafétéria : 1450 personnes doivent s'installer d'ici fin juin dans ce nouveau bâtiment administratif. "Cette salle de restauration est prévue pour 600 repas par jour minimum. On a calculé que seulement un agent sur deux mange au restaurant, les autres amenant leur repas."
Le promenoir : "C'est un espace de respiration, de pause et de rencontre qui fera vivre le coeur de cette maison", s'emporte Christian de Portzamparc, l'architecte. Une "colline verte" remonte jusqu'à la façade de verre. "Les plantes qui stockeront l'eau donneront un effet de tressage", prédit le paysagiste.
Les passerelles : "Ce sont des raccourcis mais les agents pourront les emprunter aussi en cas d'évacuation. On voulait donc à la fois garder la transparence de ce grand hall mais aussi éviter toute peur du vide."
Les bureaux : "Pour l'instant, l'impression dominante c'est que c'est très spacieux. On prend nos marques tout doucement", sourit une employée. Une couleur différente par étages permet un premier repérage. Jean-Jack Queyranne tient à souligner que "tous les bureaux sont éclairés par la lumière naturelle". Et pas de clim ni de chauffage mais un système de ventilation qui aspire l'air extérieur pour le refroidir ou le réchauffer avant de le souffler dans les bureaux.
La terrasse : Le restaurant cafétéria donne sur une terrasse, sorte de "césure permettant d'amener le soleil côté Est au plus profond du bâtiment".
Le toit : "300 m2 de panneaux solaires photovoltaïques étaient prévus et on en a finalement 1150 m2. Tous ces panneaux produisent 7% de la consommation en électricité de la collectivité."
Le stationnement : 420 places de parking pour 1450 agents... Thierry Braillard, conseiller spécial au projet Confluence, répond : "Les prioritaires seront les personnes handicapées, les femmes enceintes, ceux acceptant le covoiturage et il restera des places joker en cas de demandes pour un besoin ponctuel. Les élus seront prioritaires les jours d'assemblée et de commission mais ils sont également invités à promouvoir les transports en commun."
Enfin, le coût : "A l'origine, en avril 2005, nous avions prévu un coût de 96 millions d'euros. Aujourd'hui, il s'élève à 147 millions d'euros. Cette augmentation s'explique pour moitié par l'actualisation des prix, l'autre moitié étant liée aux évolutions techniques possibles sur six ans, ainsi qu'aux nouvelles normes réglementaires", justifie Thierry Braillard, conseiller spécial au projet Confluence. "Pour le contribuable rhônalpin, le coût reste le même : 30 millions d'euros."
"Ce bâtiment annonce un nouvel âge pour la région", s'enflamme Jean-Jack Queyranne. "Les 1450 agents de la région travailleront dans le même endroit ce qui n'était pas le cas avant. Nous avons tout de même demandé une réserve de construction sur la ZAC 2 car on ne peut prévoir ce que sera la région dans 20 ans." Jean-Jack Queyranne devrait prendre ces quartiers à la Confluence le 20 juin.
Bâtiment très très beaux surtout à l'interieur qui rappelle celui du Parlement Européen de Strasbourg... Sinon il se dit dans les milieux autorisés que dors et déja l'an prochain des services iront travaillé dans des bureaux disséminés dans le GL. Alors essayez de nous vendre Maitre B. le fait que la région ait demandé une réserve foncière au sein de la phase 2 est montre que vous n'avez pas bien gérer le problème de SHON.Puisque vous vouliez partir de Charbo, il fallait très certainement allez directement sur le Carré de Soie ou St Ex où les réserves foncières sont grandes.
Par les temps qui courent, alors que nous nous serrons la ceinture sur l'essentiel, ces dépenses d'argent public me font gerber.