Les écologistes à la Ville de Lyon comme à la Métropole concertent beaucoup depuis le début du mandat avec plus ou moins de bonheur.
Le téléphérique
Le projet
Les écologistes avaient envie d’expérimenter le transport par câble, plutôt en vogue à l’époque. Pour desservir l’Ouest lyonnais et présenter une alternative au métro E, ils décident donc de le tester pour escalader la colline de Sainte-Foy-lès-Lyon avant de poursuivre vers Francheville.
La concertation
Celle organisée par la Métropole de Lyon s’est télescopée avec le référendum orchestré par les mairies opposées au projet et au verdict sans appel : plus de 90 % de votes contre le téléphérique. Officiellement, c’est la concertation menée par la Métropole de Lyon qui est à l’origine de l’abandon du projet. “Cette concertation a largement mobilisé les habitants des territoires concernés. Il y a une forte opposition des citoyens qui se sont exprimés sur ce nouveau mode de transport”, concluait Bruno Bernard.
Le plan métro
Le projet
Pas forcément convaincue par la pertinence de réaliser une ligne de métro E, la majorité métropolitaine a fait appel au public pour trancher la question. Le prolongement de la ligne A vers l’Est lyonnais et le Grand Stade, celui de la B vers Rillieux-la-Pape, de la D vers la Duchère ou la création de la ligne E de Bellecour à Tassin-la-Demi-Lune ?
La concertation
Les différents scénarios ont été présentés. Chaque territoire défendant sa propre cause, la concertation s’est ainsi neutralisée. Le Sytral a donc conclu qu’aucune ligne ne s’était dégagée et ne justifiait d’investir plusieurs milliards d’euros.
La Presqu’île apaisée
Le projet
Lors de la campagne des élections municipales, les écologistes avaient annoncé vouloir piétonniser la Presqu’île de Lyon, entre Perrache et Croix-Rousse. Plusieurs premières rues sont fermées à la circulation depuis quelques semaines dans le bas des pentes et une ZTL entrera en vigueur en 2025.
La concertation
Les écologistes pointent cette concertation comme preuve de leur capacité d’écoute. Le mot “piétonnisé” a été remplacé par “apaisé”. Le périmètre a aussi évolué. Il a été revu à la baisse au nord comme au sud pour ne plus concerner que la partie Bellecour et le bas des pentes.
La Guillotière et la place Gabriel-Péri
Le projet
Pour régler l’épineuse question d’une place Gabriel-Péri qui dysfonctionnait sévèrement à leur arrivée au pouvoir et plus généralement de la Guillotière, les écologistes prévoyaient d’utiliser le levier urbanistique afin d’apaiser un quartier en colère.
La concertation
C’est l’une des premières engagées par la mairie de Lyon, rapidement rejointe par la Métropole de Lyon. Les débats ont souvent été houleux. Les habitants du quartier opposaient leurs attentes en matière de sécurité au projet de refonte du plan de circulation soumis par les écologistes. Les crispations se concentrent aujourd’hui sur la place Mazagran, quelques mètres plus loin.
Les Voies lyonnaises
Le projet
La majorité métropolitaine prévoit de déployer d’ici 2026 un réseau de 250 kilomètres d’autoroutes à vélo, des pistes cyclables larges et séparées de la circulation automobile. Les quatorze lignes desservent jusqu’aux périphéries de l’agglomération, des territoires où la pratique du vélo est moins développée que dans le cœur de la métropole.
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