Jeudi 12 janvier, les Jeunes avec Macron présentaient leurs vœux 2017, en présence du sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb. L'occasion de motiver les troupes avant le meeting du 4 février, au Palais des sport de Gerland.
La salle est comble. On tape du pied, une bière à la main, au rythme des écrans lumineux installés derrière le DJ. On croirait à un jeudi soir habituel au Petit Salon si on ne prêtait pas attention aux quelques têtes grises ça et là. Pour leurs vœux 2017, les Jeunes avec Macron n'ont pas fait dans l'ordinaire. C'est dans une boite de nuit du 7e arrondissement qu'ils ont choisi de s'adresser aux jeunes militants, en présence du maire Gérard Collomb.
Un premier engagement politique pour la grande majorité
Quand Jimmy Brumant, référent des Jeunes avec Macron dans le Rhône, prend la parole l'audience se fait pourtant attentive. Après quelques vidéos de campagne bien ficelées, ce militant de la première heure se lance dans une petite démonstration. "Qui en est à son premier engagement politique ?" Toute la salle ou presque lève la main. Il faut dire que certains sont encore très jeunes. Un étudiant de terminale nous confie qu'il ne pourra pas encore voter à la présidentielle, un autre est venu accompagné de son père. "Aucun candidat n'est capable de rassembler autant de jeunes", se félicite Jimmy, sous les applaudissements.
Avec 450 jeunes présents dans la salle, difficile de ne pas lui donner raison. Les looks vont du branché au costard, plutôt CSP+ que classe populaire. Jaafar, militant à Vaulx-en-Velin, admet qu'Emmanuel Macron “n'a pas encore beaucoup d'électeurs” dans sa ville.
Bain de foule pour Gérard Collomb
Celui que tout le monde attendait était tout de même le maire de Lyon. Il le dit lui même : cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds en boite de nuit. Il promet qu'il sortira plus une fois qu'Emmanuel Macron accèdera à la présidence de la République. Ce dont il ne doute pas.
Ce premier rendez-vous a d'abord servi à motiver les troupes. "Il faut qu'on explose le palais des sports", lance Gérard Collomb. "Il faut que ce jour-là ce soit noir de monde !" On aurait pu croire que la récente polémique autour du salaire du maire de Lyon aurait créé un malaise auprès des jeunes. Il n'en fut rien. Guillaume, ancien électeur du parti Les Républicains, trouve que Gérard Collomb a fait "de bonnes choses à Lyon" puis se jette dans la foule pour obtenir un selfie avec le maire de Lyon. 7 000 personnes sont attendus le 4 février pour le meeting d'Emmanuel Macron et En Marche Lyon revendique déjà 3000 inscrits.