Après avoir été évincée de la vice-présidence du parti Les Républicains, Virginie Calmels a raconté dans une interview au journal Le Point avoir reçu des intimidations et menaces de la part de la part de Laurent Wauquiez en mars dernier.
Dans une interview accordée au journal Le Point, Virginie Calmels, l'ancienne numéro 2 du parti Les Républicains, s'en est à nouveau prise à Laurent Wauquiez . Selon l'adjointe au maire de Bordeaux, qui avait été évincé de son poste de vice-présidente en juin dernier, Laurent Wauquiez aurait fait preuve “d’intimidation et de menace” à son encontre. “J’ai cru qu’il allait en venir aux mains”, ajoute Virginie Calmels. Une altercation qui aurait eu lieu durant une réunion sur l'élection législative à Mayotte en mars dernier durant laquelle le président du parti n'aurait pas critiqué le soutien du RN (ex-FN) qui avait appelé à voter pour le candidat LR. De son côté, l'élue bordelaise avait frontalement attaqué le FN dans un tweet. “‘Tu es tarée d’avoir fait un tweet comme ça!', me dit-il. J’ai cru qu’il allait en venir aux mains. De ce jour, nos relations deviennent électriques. Je décide de ne plus lui parler et de ne communiquer que par écrit avec lui. On entre dans un rapport inamical. J’ai la boule au ventre rien qu’à l’idée d’aller dans son bureau. Je me dis qu’il peut être d’une grande brutalité et sans limites, il m’inquiète”, rapporte Virginie Calmels dans l'interview.
Cette dernière y dénonce aussi la ligne “Patrick Buisson” de “plus en plus ouvertement antilibérale” du président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes qui se rapprocherait ainsi de celle du RN. Du côté du parti Les Républicains, Lydia Guirous, l’une des portes-parole, a estimé que Virginie Calmels “se perd avec de telles accusations”, tandis que Laurence Saillet, une autre porte-parole a déclaré qu'il est “impossible d’imaginer Laurent Wauquiez dans l’agressivité, encore moins avec une femme”. Pour rappel au moment de son éviction de la vice-présidence, Virginie Calmels avait retrouvé ses effets personnels dans un carton à l'entrée du siège des Républicains.