La lyonnaise Nathalie Arthaud, pressentie pour lui succéder à la prochaine présidentielle, explique : "Dans la situation politique actuelle, avec ce gouvernement de droite et les coups qui pleuvent, on ne tient pas à fragiliser les listes de gauche." Elle précise : "On n'offre nos services à personne. C'est au PS ou au PC de voir s'ils sont intéressés pour faire des listes communes, sachant qu'ils doivent nous prendre comme on est. On ne change pas nos valeurs."
Localement, il lui paraît cependant "difficilement imaginable" de faire alliance avec Gérard Collomb (PS) : "C'est un dirigeant national du PS, qui porte une politique qu'on ne veut pas cautionner". Mais dans d'autres villes, pourquoi pas. À Villeurbanne ou Rillieux, rien n'est tranché. "On rencontre le PS sur les marchés, ou dans les manifs, on va discuter." Mais la priorité semble d'aider les bastions communistes menacés... par le PS : "À Vénissieux ou Vaulx-en-Velin, on tient à discuter avec le PC, alors que des listes PS menacent de prendre ces villes."
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