La Métropole de Lyon présentait hier le plan d'action pour les mobilités actives 2016-2020. Voté à l'unanimité, ce plan dispose de 160 millions d'euros de budget pour inciter la population à se déplacer à pied ou à vélo.
Dans son plan d'action pour les mobilités actives voté hier, la Métropole de Lyon prévoit d'arriver à 1000 km de piste cyclable d'ici à 2020. Cela représente une augmentation de 350 km par rapport au nombre de kilomètres actuel. Ce plan présenté par Gilles Vesco, conseillé délégué aux politiques des déplacements doux (vélo, marche à pied), prévoit la finalisation du réseau cyclable sur les grands axes, d'élargir les voies de bus à plus de 4 mètres pour favoriser les dépassements ou encore la mise en place de "vélo-stations". Celles-ci regrouperont plusieurs services pour les deux roues, comme la location, la maintenance ou des places de stationnement. Un très bon plan, mais…
Si le plan fait l'unanimité , il a cependant fait l'objet de plusieurs "remarques" de la part des différents groupes de la Métropole. Le principal sujet de ces remarques est le réseau cyclable de la ville. Plusieurs élus ont pris l'exemple de Copenhague ou d'Amsterdam pour montrer à quel point la circulation des deux roues peut encore être améliorée. Pour Christophe Quiniou (Les Républicains), la création d'un "réseau express vélo, semblable à un réseau de métro, et reliant plusieurs points de l'agglomération dont le but est de permettre aux cyclistes de rouler à une vitesse plus élevée, favorisant l'utilisation des deux roues" peut être une solution. Les disparités physiques entre les différents utilisateurs de vélo étant importantes suivant leur âge, leur sexe, ou encore leur habitude à pratiquer le cyclisme selon lui.
"La marge de progression est importante", constate Christophe Geourjon (UDI). Celui-ci compare la part d'utilisation du vélo dans l'agglomération de Lyon, qui représente 3% des déplacements, "contre 33% des déplacements pour Amsterdam". Il propose donc de mettre en places "de nouvelles formes d'action" telles qu'un "système de location des vélos à longue durée, le développement des parkings à vélo (il compare encore avec Amsterdam, qui possède un parking de 10 000 places ), ou encore la création d'une vraie continuité des pistes cyclables et des cheminements piétons".
2020 !!! c'est la vitesse de l'escargot; on va tous crever de la pollution.
Ça part sûrement d'un bon sentiment mais franchement je ne vois pas l'intérêt ! !! Boulevard Garibaldi il y a de superbes voies pour les cyclistes et a 80 % ils sont sur les trottoirs ou à contresens dans les voies de bus.
@Dadoo1962 : Il n'y a pas de piste cyclable rue Garibaldi. Par contre, il y a 4 voies pour les voitures. Je la prends souvent entre la Grande rue de la Guillotière et l'avenue Berthelot, elle est extrêment dangereuse avec ses 4 voies et les voitures qui roulent très vite, changeant de direction. Le carrefour avec la rue du Repos ainsi que celui vers le CROUS sont effrayants. Je vous propose Dadoo1962 de l'emprunter à vélo 2 ou 3 fois vers 9h du matin ou 18h...
Bonjour, M. Nicolau, ce n'est pas 1000km de 'pistes' mais d'aménagement cyclable (bande, double sens cyclable). Une piste est séparée physiquement de la chaussée, il n'y en a pas tant dans le métropole! Et pour ceux qui veulent faire avancer les choses, rejoignez les associations militantes comme La Ville à Vélo, pour que ces projets se concrétisent plus rapidement!
Avec un trafic vélo en hausse de 15% par an depuis 2010 la metropole accompagne de facon logique l'évolution de la mobilité urbaine. Mais de nombreux progrès reste à faire afin de rendre le reseau cyclable cohérent, et de faciliter les trajets de la périphérie vers le centre (peu d'aménagement, coupure urbaine, autoroute, embouteillage chronique). La métropole doit continuer à développer ce mode de déplacement qui est rapide, bon marché (utilisation et infrastructure), et bon pour notre environnement (sonnore, pollution)