Pour les municipales à Lyon ou les élections métropolitaines de 2026, une poignée d'élus devraient jouer un rôle majeur dans l'union ou la désunion de la gauche.
Les acteurs lyonnais
Grégory Doucet
Le maire de Lyon s’est déclaré candidat à sa succession dès le mois de décembre 2022. “C’est une évidence. Un certain nombre de chantiers vont nécessairement s’étaler sur plusieurs mandats”, a-t-il avancé à l’heure de justifier sa candidature. Une annonce qui n’a pas ravi tout le monde dans sa majorité. Chez les écologistes, à ce stade, l’envie est plutôt de repartir unis dès le premier tour pour s’éviter une guerre interne et de profiter de la dynamique électorale qui booste invariablement la liste virant en tête au soir du premier tour.
Nathalie Perrin-Gilbert
Elle a longtemps fait figure d’alternative la plus crédible à gauche à Gérard Collomb avant de se faire déborder par la vague verte de 2020. Elle avait à peine rallié Grégory Doucet que les anciennes équipes de Gérard Collomb prédisaient son départ. Elle est depuis une adjointe à la culture d’une loyauté sans faille même si les tensions vont en s’amplifiant. Elle a peu goûté certains arbitrages de la Métropole en défaveur de Lyon sur des dossiers culturels, comme le déménagement programmé de la Biennale et des Nuits sonores de Fagor-Brandt à Oullins. En coulisse, elle sonde ses options pour 2026 et un possible rassemblement de la gauche sans les écologistes.
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