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Lyon : le combat continue pour le maintien de l'école Lévi-Strauss

Les parents d'élèves de l'école maternelle Lévi-Strauss ont obtenu une première victoire vendredi dernier en obtenant la suspension de la délibération de fermeture de l'établissement. De son côté, Gérard Collomb a assuré que l'école sera ouverte à la rentrée prochaine, mais n'a rien promis pour les années suivantes.

Du sursis. C'est ce qu'ont obtenu les parents d'élèves de l'école Lévi-Strauss (Lyon 1er) vendredi dernier après la décision du tribunal administratif de Lyon de suspendre la délibération de fermeture de l'établissement adoptée en mars par la majorité de Gérard Collomb. Un maire de Lyon qui est venu rencontrer les parents d'élèves ce lundi matin pour leur “confirmer [sa] décision de maintenir la rentrée prochaine dans leur école”. Une “décision” forcée par le juge des référés, qui a estimé dans un arrêt qu'il existait une erreur “manifeste” dans l'appréciation “des équipements de l’école” faite par la maire et qui “était de nature à faire naître un doute sérieux sur la légalité de cette délibération”.

Sursis seulement. Car à travers ses différentes déclarations, Gérard Collomb a uniquement assuré que l'école restera ouverte “l'année prochaine, mais ne dit rien sur les années suivantes. La décision en référé a tranché l'urgence de suspendre la fermeture “au regard (…) du caractère irréversible de cette décision”. Mais un jugement sur le fond aura lieu dans l'année et l’arrêt de vendredi ne préjuge en rien de celui qui sera rendu en première instance. L’appel n’étant pas suspensif en matière de droit administratif, la validation de la délibération de la mairie entraînerait la fermeture définitive de la maternelle Lévi-Strauss. 

C’est donc un nouveau combat qui s’engage pour les parents d'élèves. Au-delà du droit, ils pourront s'appuyer sur l'opposition à Gérard Collomb et faire glisser leur lutte du terrain judiciaire au terrain politique. Depuis vendredi, de gauche à droite, Nathalie Perrin-Gilbert, Denis Broliquier ou encore Étienne Blanc se sont félicités de la décision administrative. Tous ont affiché leur souhait de garder ouvert le dernier établissement de la Presqu'île entre la place des Jacobins et le bas des Pentes. S'il garde sa ligne et que le juge administratif lui donne raison, Gérard Collomb devra alors justifier de cette fermeture d'école à quelques mois des élections municipales de 2020. Pas dans le cadre tranquille d'un conseil municipal acquis à sa cause, mais devant les Lyonnais. 

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