À la suite de la nomination du Gouvernement Valls II, le Groupe de réflexion et d’actions métropolitaines (GRAM) regrette la réaffirmation du virage social-libéral, amorcé par François Hollande au début de l’année 2014. Il appelle à une prise de conscience des électeurs de gauche.
“C’est un manquement grave à la parole donnée” écrit Renaud Payre, président du GRAM, dans un communiqué, à la suite de l’annonce du Gouvernement Valls II. La tendance social-libérale réaffirmée par ce nouveau gouvernement entre en contradiction avec les promesses électorales de François Hollande. “Un reniement” des valeurs de gauche pour le président du GRAM, qui rejette la politique de l’offre de l’exécutif socialiste.
Il accuse François Hollande et Manuel Valls d’avoir fait preuve d’“autoritarisme” face aux critiques d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon. Il indique aussi que “l’annonce et la composition de ce nouveau gouvernement entretiennent l’illusion de régler le problème des voix discordantes” et prévient que “le gouvernement n’en sortira que plus isolé”.
Renaud Payre appelle “à une prise de conscience” des électeurs de gauche, contre cette politique social-libérale et réaffirme que “seul le respect de la parole politique donnée peut contribuer à résoudre la grave crise” que traverse la France.