La ville de Lyon compte bien faire payer l’occupation de l’espace public par les journaux gratuits, mais aussi les magazines présents devant les commerces. Les restaurants faisant de la livraison devront également mettre la main au portefeuille pour continuer de garer leurs deux-roues.
Il n'y a pas de petits profits ! Cet après-midi, le conseil municipal de Lyon va adopter l'instauration d'une “redevance annuelle d'occupation privative du domaine public” pour les présentoirs de journaux d'information gratuits, souvent distribués à la sortie du métro.
En clair : pour distribuer son journal, il faudra dorénavant payer. Il en coûtera 150 euros par présentoir et par an (maximum 0,25 m2 d'emprise au sol) aux journaux Métro, Lyon Plus, 20 minutes et au Petit Bulletin pour avoir droit de cité à Lyon. Une réglementation "nécessaire", selon le texte que s’apprêtent à voter les élus de la Ville. Gain à prévoir : entre 20 000 et 25 000 euros par an.
Idem pour les présentoirs à journaux type publications d'agences immobilières et autres revues gratuites positionnés devant les commerces. Eux aussi seront désormais assujettis à une redevance, calquée sur celle appliquée aux porte-menus : de 25,60 à 54,44 euros, selon le secteur.
Enfin, l'utilisation de l'espace public par les sociétés de livraison de repas (pizzérias, restaurants de sushis...) pour stationner leurs véhicules 2 roues devient également payante. Pour une société livrant des pizzas en deux-roues et disposant de l’autorisation d’occupation d’une place de stationnement (soit 10 m²), la redevance annuelle variera en 2015 entre 715 et 1 289 euros, selon le secteur d'implantation.
L'occupation du terrain par les 2-roues en stationnement, cela semble logique et possible… Par contre l'occupation du sol par les distributeurs de revues, cela va simplement les faire disparaître : donc pas de recette !
S'en prendre au Petit Bulletin, c'est très fâcheux. En revanche je ne suis pas choqué par cette redevance quand il s'agit de la distribution un peu envahissante des quotidiens gratuits.