Historiquement présents à Lyon, les ultras de droite et de gauche sont aujourd’hui en pleine recomposition. Ils seraient, dans la capitale des Gaules, près de quatre cents pour les premiers, plus proches de trois cents pour les seconds. Panorama des galaxies extrêmes.
Le 12 octobre 2019, lors de la 13e journée Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale (quotidien d’information nationaliste et identitaire en ligne) à Rungis, Tristan Conchon, ex-leader de la section lyonnaise du Bastion social (mouvement d’ultra-droite dissous en 2019), sweat gris, lunettes, cheveux courts et raie sur le côté, expliquait, à la tribune, qu’il fallait “repenser intégralement notre manière de militer et nos modes d’organisation, en rompant avec le schéma classique des structures à échelle nationale fortement centralisées et hiérarchisées”. Le choix a donc été celui d’une reconstruction en une multitude de microstructures locales et indépendantes, plutôt que celui de la création d’un nouveau mouvement national.
Contexte
Les démonstrations de force de l’ultra-droite se multiplient à Lyon, selon des formes et des modes opératoires changeants. L’ultra-gauche est en embuscade.
Enjeu
Suivre la radicalisation potentiellement violente de certains individus et décider des mesures administratives en vue de les empêcher ces individus de nuire.
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