"La faute à nous tous, l'Europe n'y est pour rien." Interrogée sur la crise sociale qui sévit en Europe, Michèle Alliot-Marie, tête de liste UMP aux européennes dans la région Sud-Ouest, a pointé le problème de la dette publique, ce vendredi matin à l'antenne de Sud Radio.
"Nous avons voulu garder un certain confort, un certain niveau de vie. On a dit : “On garde les droits acquis.” Et, à un moment, on produit moins que ce qu'on dépense", a-t-elle développé à propos du cas français. Les initiatives de Manuel Valls pour abaisser cet endettement ne trouvent pas grâce aux yeux de l'ex-ministre : "Il y a un plan d'économies, mais aucune réforme structurelle."
“Sortir de l’euro, ça veut dire que tout ce que l’on possède perd 25 à 30 % de sa valeur”
Michèle Alliot-Marie s'est employée à dissuader les électeurs de voter pour Marine Le Pen. "Voter FN, voter MoDem, voter socialiste, c'est la même chose, assure-t-elle. François Hollande essaie de tout faire pour faire monter le Front national. Il sait que c'est l'UMP son principal adversaire." La candidate UMP a critiqué l'absentéisme des eurodéputés FN, ainsi que le programme de l'extrême droite. "Sortir de l'euro, ça veut dire que tout ce que l'on possède perd 25 à 30 % de sa valeur : la voiture, la maison, ses économies en banque... Tout ce que nous importons coûtera aussi 25 % plus cher", a-t-elle ajouté, citant notamment "le pétrole" et "le gaz".