Des individus ont interrompu le trafic de l'A7 pendant quelques minutes mardi soir, avant d'être délogés par les forces de l'ordre. 44 personnes ont été emmenées à l'hôtel de police et 17 ont passé la nuit en garde à vue. Sur les réseaux sociaux, l'extrême droite se déchaîne contre l'adoption par l'Assemblée nationale, ce mardi, du mariage pour tous.
44 personnes ont été conduites à l'hôtel de police, mardi soir, dont 13 fichées "nationalistes" par la sûreté départementale. Au final, 17 ont passé la nuit derrière les barreaux, en garde à vue. La plupart des faits ont été commis en marge d'un rassemblement, place Carnot, contre le mariage pour tous. Le “Printemps français” y célébrait un “mardi noir”, quelques minutes après l'adoption définitive du projet de loi. Les organisateurs leur suggéraient d'amener “de quoi faire du bruit, des œufs et des flamby”. Allusion au sobriquet de François Hollande durant les primaires socialistes.
Mais certains ont été un peu plus entreprenants. Vers 19h, ils se sont saisis de barrières de chantier qu'ils ont lancées sur l'A7 au niveau de l'échangeur de Perrache, en face de la brasserie Georges. Cette opération aurait duré “une dizaine de minutes”, selon Damien Rieu, porte-parole de Rebeyne, les identitaires lyonnais. 13 personnes ont aussitôt été arrêtées pour entrave à la circulation, et une autre pour entrave et rébellion. Les manifestants ont ensuite enjambé le Rhône, le long du quai Claude Bernard. C'est là qu'une photographe a été prise à partie, insultée et frappée. La police a recensé un autre acte de violence sur personne contre un manifestant favorable au mariage pour tous.
Les forces de l'ordre se sont employées à éviter tout contact entre ces éléments radicaux et les socialistes qui s'étaient donnés rendez-vous place Bellecour, pour fêter l'adoption définitive du mariage pour tous. Les propos échangés sur les réseaux sociaux au cours de la journée laissaient présager des événements violents.
“Les manifs pacifiques n'ont rien donné. Il va falloir passer à autre chose”, exhortait le GUD Lyon sur Twitter. Sur son compte, Alexandre Gabriac, actuellement sous contrôle judiciaire à la suite de la tentative d'intrusion dans les locaux de la fédération du PS la semaine dernière, trépignait en milieu de journée : “ça va péter, ça va péter. Ce ne sera peut-être pas le grand soir, mais ce sera un grand soir. Que fais-tu chez toi ? Viens avec nous, la rue nous appartient", lançait-il vers 17h. Avant de conclure, à 19h : “Abattons la République. Ou à défaut cassons-lui la gueule".
pourquoi les anti et les pro mariage pour tous ne vont ils pas manifester en banlieu comme les minguettes , rilleux , vaulx en velin , bron ou même le mas du taureau tient au lieu de nous faire ch..r dans les centres ville . au passage pourquoi n'y feraient ils pas la prochaine gay pride , ce serait là une véritable avancée sociale , avec l ouverture de bars gays-lesbiens. qu'attend la LGBT elle qui est toujours si prompte à dénoncer des climats homophobes; là c 'est plutot silence radio.
Cette loi a permis de mettre à jour une France repliée sur des valeurs traditionalistes, une France carottes vichy et bleu marine...une France qui ne comprend pas les différentes évolutions de la société et qui est prête pour se 'sauver' à se jeter dans les bras des plus extrêmes...
'abbatons la république', 'cassons lui la gueule'...Gabriac montre de plus en plus son coté ouvertement fasciste, sa volonté de dictature et sa violence. que fait ce gars encore en liberté?et que font les culs-benis, si prompt à prôner la tolérance et l'amour, aux coté d'un tel déchet?le fait que ces ânes s'en prennent systématiquement aux journalistes et aux photographes est aussi un grans révélateur de leur conception particulière de la 'liberté'.
Assez d'indulgence pour Gabriac !