Lors de son discours à la Cité internationale de Lyon, Marine Le Pen a forcément abordé la thématique de l’Union européenne. Mais pas en des termes élogieux.
“Cette mondialisation heureuse est devenue une mondialisation affreuse.” C’est en ces termes que la présidente du Front national a parlé de la situation de l’Union européenne. “La France s’est empêtrée dans le projet fou de l’Union européenne. Cette fabrique à chômeurs, cette porte ouverte à l’immigration, ce laboratoire du multiculturalisme”, a-t-elle continué.
Marine Le Pen se sentait investie d’une mission, sur le modèle de Nicolas Sarkozy. Elle n’a pas le choix, selon elle : “En tant que candidate à la magistrature suprême, je me dois d’alerter les Français : leur pays est à la croisée des chemins”, a-t-elle résumé.
Le retour d’une monnaie nationale
“Je veux abandonner l’euro pour adopter une monnaie nationale”, a déclaré Marine Le Pen, avant d’ajouter que “l’intérêt national est le meilleur des placements”.
Elle ne pouvait évidemment pas parler de l’Europe sans aborder le sujet de l’islam. “Nos maires financent maintenant des mosquées, la ministre de l’Education encourage les mères qui portent le voile”, commence-t-elle à lister. “Et après, on se lamente sur les jeunes qui sont partis faire le djihad en se demandant ce qu’on a raté. Messieurs Sarkozy et Hollande, vous avez tout raté”, a-t-elle achevé.